Sukhotaï

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La vieille ville est un nid à touristes, même s’il n’y a pas l’ombre d’un Chinois à l’horizon. Si le coronavirus fait des siennes en Thaïlande, c’est surtout (pour l’instant) au niveau économique, un quart des touristes visitant le pays venant de Chine !

Notre hôtel nous attendait donc avec sa piscine bienvenue : il faut dire qu’il fait chaud, très chaud depuis qu’on est arrivés. On se lève très tôt pour profiter de la fraicheur des premières heures diurnes de la journée une fois le soleil levé, mais dès 10h du matin, c’est l’étouffoir dans le nord de la Thaïlande. On évite de sortir aux heures les plus chaudes, alors c’est piscine et devoirs… avant de ressortir en fin d’après-midi.

Le tourisme a évolué depuis 2013, on trouve plus d’hôtels qu’avant, ça monte en gamme, et les prix aussi. Les belles chambres climatisées, les piscines, ou les petits déjeuners de qualité ont un coût… On continue de très bien manger aux buffets de petit déjeuner des hôtels où de bons petits plats thaïs nous attendent à côté de la nourriture plus occidentale ou des fruits à gogo. On fait de vrais repas au moment des petits déjeuners… vu qu’on les décale quand c’est possible après les premières visites du matin.

A Sukhotaï, la visite des temples a cette particularité qu’on peut tout faire à vélo, il s’en loue un peu partout, et on a des gros loueurs devant l’entrée du site principal, où on a pu trouver des vélos de toutes les tailles, bien pratique avec nos trois zozos : Zélie s’est particulièrement distinguée pour suivre le rythme de 6h30 du matin jusqu’à 9h30, pour reprendre en fin d’après-midi, entre 16h et 18h30.

On a revu les très beaux Bouddhas qui nous avaient tant plu il y a 7 ans, le site principal est superbe, ce patrimoine est à présent bien protégé, on a même eu droit à un petit concert de musique traditionnelle par deux artistes venus là enregistrer leur clip promotionnel avec des drones… ou quand la modernité rencontre le lointain passé.

On peut s’échapper aussi dans les campagnes avoisinantes où les temples se succèdent au milieu des champs, c’est assez bucolique.

On s’est quand même pris une mini tornade à côté d’un temple, qui s’est déclenchée sur quelques mètres en nous recouvrant de poussière en de feuilles séchées en l’espace de quelques secondes, avant de s’évanouir. Rien à quelques mètres de là, et seulement sur nous pendant ces quelques secondes qui ont paru bien longues, on était un peu secoués par l’évènement. Nous avions dû déplaire à quelque divinité bouddhique du coin…

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